Gériatrie

Plusieurs études publiées en 2020 ont relancé le débat concernant la prescription de statines chez certaines personnes âgées et très âgées. Malgré l’enthousiasme concernant les inhibiteurs du SGLT2, la prudence reste de mise chez les patients diabétiques âgés vulnérables et, surtout dépendants, peu ou pas représentés dans les études. La prise nocturne d’un traitement antihypertenseur semble plus efficace que diurne, mais attention à la prescription en cascade d’un diurétique de l’anse lorsqu’un traitement anticalcique est initié. La place des biomarqueurs, y compris plasmatiques, dans la stratégie diagnostique se renforce. Si les études de prévention des chutes ont montré des résultats variables, l’approche interventionnelle multimodale reste la référence.

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« To D or not to D » : pourquoi et comment traiter l’hypovitaminose D chez les personnes âgées

L’hypovitaminose D est très fréquente chez les personnes âgées (65 ans et plus), à tel point que le consensus international est de ne pas doser la vitamine D en routine. L’évaluation de l’état de santé global est primordiale avant d’envisager une supplémentation en vitamine D, son effet ayant été démontré seulement chez les personnes âgées vulnérables ou dépendantes, mais pas chez les robustes. L’efficacité des modalités de supplémentation en vitamine D per os sont équivalentes : 800-1200 UI/jour, 10 000 UI/semaine ou 30 000-50 000 UI/mois. Un monitoring du taux sanguin de vitamine D n’est pas nécessaire en raison d’une large marge thérapeutique. En présence d’une ostéoporose, cette supplémentation devrait être complétée par un apport alimentaire ou une supplémentation de 1200 mg de calcium par jour.

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C’est quoi ce délire ? État confusionnel aigu chez la personne âgée

L’état confusionnel aigu (ECA) est fréquent chez le patient âgé de plus de 75 ans, tant à domicile qu’en soins aigus. Souvent sous-diagnostiqué, il s’accompagne d’une morbi-mortalité accrue. L’identification des patients à risque d’ECA, tout comme un dépistage rapide avec des échelles validées (par exemple, Confusion Assessment Method (CAM) ou 3D-CAM), sont primordiaux afin de mettre en place une prévention active essentiellement non pharmacologique. Le traitement pharmacologique devrait être réservé aux situations dans lesquelles le patient se met en danger ou met en danger d’autres personnes. Un ECA n’est pas anodin et nécessite d’être signalé pour les prises en charge ultérieures. En l’absence de troubles neurocognitifs antérieurs connus, un bilan cognitif est recommandé dans les 6 à 12 mois suivant l’ECA.

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